Conclusion

Publié le par Vincent Poulain




      
La pollution atmosphérique est, sans conteste, un problème majeur de notre époque. Aussi, les biocarburants semblent être un moyen intéressant pour y remédier. En effet, leur net avantage est la production de rejets quasi non polluants, contrairement aux carburants classiques. De plus, le développement des biocarburants permet de diminuer fortement la dépendance énergétique au pétrole tout en pratiquant des prix avantageux pour les consommateurs. Cette filière suscite également la création et le maintient de nombreux emplois dans le monde rural. Cependant, de nombreuses contraintes persistent comme la possibilité d’utiliser ces biocarburants qu’en faible incorporation. De même, si l’on souhaite rouler uniquement grâce à cette filière des modifications à apporter au moteur sont à prévoir. Les biocarburants ont également un rendement énergétique inférieur à celui du pétrole lors de leur combustion. De plus, la culture de ces « carburants verts » nécessite une surface agricole immense ce qui entraîne un défrichement abusif des forets, une hausse du prix de l’alimentation et la famine des plus pauvres. Un passage total aux biocarburants est donc inenvisageable alors que ceux-ci rejettent bien moins de CO2 dans l’atmosphère que les carburants classiques. Cette filière est donc pour le moment seulement une solution d’appoint aux énergies fossiles. Néanmoins le sujet reste ouvert à la recherche puisque les « carburants verts » semblent être une solution prometteuse pour la sauvegarde de notre planète bleue. Ainsi, la clef du problème serait peut être dans les biocarburants à base d’algues qui ne nécessitent que très peu de surface à cultiver.




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